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Dessine-moi un mouton

7 avril 2007

...et on se quitte sur le bord du quai

ByeBye

Dans la folie de ce train, je me suis posée quelque temps sur un banc de cette gare que j'ai pu partager avec quelques autres personnages. Certains n'ont fait que passer, d'autres se sont assis longuement à côté de moi. On parle, on parle...J'en avais besoin. Me dévoiler un peu. Mais ma nature n'est pas celle là. J'ai besoin de retrouver mon personnage. "Mystérieuse", "secrète",...Je crois que c'est ainsi que l'on me nommait.

Je monte dans le train et quitte cette gare vers je ne sais quel endroit.
Je vous fais signe de la main en criant "salut !".

C'est avec joie que je retrouverai mes feuilles et ma plume. Retrouver mes cahiers secrets. Mais où les ai-je laissés déjà ?

Et par dessus tout continuer ma recherche de celui qui me dessinera un mouton.

Fin de CendreDeLune.
Fin de mes écrits ici.

...point final.

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4 avril 2007

L'art de la poésie

Que de monde dans cette rue. Certains courent, d'autres traînent. Des amoureux se tiennent la main comme si l'autre pouvait s'envoler. Des bouches se rapprochent. Des voix s'élévent pour être entendues. Des cris de joie et de peine. Des jeux d'enfants et des jeux interdits. Que de monde ici.

Une rue qui tourne à droite. Une ruelle qui fait peur aux petites filles et leur imaginaire fantômatique. Les garçons courent après un ballon. On se déteste autant qu'on se cherche. On se tire la langue pour se dire "je t'aime". On se crache à la figure pour se le dire encore une fois. Juste pour le plaisir.

Un banc. Quelques gens lisent paisiblement les derniers malheurs du monde réel pendant que d'autres songent à ce monde qui leur ouvrent ses portes tous les soirs. Ils l'imaginent, s'inventent des scènes qu'ils espèrent pouvoir réaliser là-bas sans être moqués. Retrouver cette fille qui vous fait rire. Retrouver l'envie de rêver.

Là, tout au long de la rue, on peut voir un mur. La plupart des gens ne le remarque même pas. Certains s'y arrêtent pour peindre de jolis trucs, dessiner des étoiles ou des moutons. Certains font juste glisser leur main sur la pierre froide. Quel étonnement. On peut ressentir une certaine chaleur. D'où vient-elle ? Personne ne le sait encore.

Et voilà se multiplier les curieux. Ceux qui veulent tout savoir pour se donner une certaine intelligence.

On dit qu'il y a quelque chose derrière ce mur. On dit que c'est un autre monde. Les mains et les doigts indiscrets ne finissent pas de caresser la pierre dans l'espoir de trouver une faille. La faille qui fera tout tomber. L'envie de savoir si c'est vrai. L'envie de découvrir. Le mur reste cependant bien froid.  Vois cette faille qui se forme et disparaît aussi vite que cet espoir. Que de desespoir. Tu as juste eu le temps d'entrevoir un ciel étoilé.

Certains lâchent l'affaire et ne croient plus en ce monde caché.
Mais toi tu as vu ce qu'il y avait là-bas, derrière. Te voilà seul devant le mur. Tu revois les images du ciel étoilé. Tu te repasses la scène en boucle avant de t'endormir. Joyeux rêveur, triste personne. Seul dans ton lit, tu t'imagines que les "on dit" sont vrais. Il paraît qu'il fait toujours nuit là-bas. Les étoiles sont de toutes les couleurs. On dit qu'il y a une fille avec un chat qui parle aux arbres. Il paraît qu'elle vend des sourires. Ses yeux sont noirs et elle s'en va vers nul part. On dit qu'elle aime déjà trop...

Ce mur à l'apparence étrange vous attirent autant qu'il vous effraie.
Ses airs si festifs et si sombres à la fois vous donnent envie de poser la main. Juste une fois. Ou deux, ou trois, peut-être quatre.  Qui sait.

29 mars 2007

si je vous parlais de mes sentiments actuels ?

"Ah ! mais qu'est-c'que tu peux être méchante ! "

...Yep !

Mouais...

Méchante car je dis que t'es conne alors que je t'admire ?
Méchante car je dis que t'es moche alors que tu me plais ?
...Surtout méchante car je ne suis pas comme vous le voudriez.
SO SORRY
Surement pas là pour plaire et même si j'en avais envie je ne crois pas que j'y arriverais.
Il va falloir se contenter de ma présence et mes mots qui veulent toujours rien dire.
(...et les baisers comme dans les films c'est pour quand sinon ?)

...Et le Chat d'Alice qui ne cesse de
dormir dans un coin de mon grenier.

Ulysse brise la longue vue et jette tes envies par dessus le nuage pour te rappeller que tu viens de ce putain d'en bas. Et tu l'écoutes. ARGH !
Tu te dis que les étoiles, toute cette histoire, c'est pas pour toi.
Tu n'as sans doute pas compris à quel point Ulysse était jaloux de cette réalité. Lui ne sortira jamais des pages et ne vivra jamais que dans nos caboches.
Je sais que ton personnage peux sortir de tout ça.
Je sais que t'es chiche  ;)

...Et il faut remplir ces fichus papiers
qui te font grandir plus vite que ton
ombre...MON OMBRE ? Où est-elle
d'ailleurs ?...Allez Peter rend-la moi !
C'est pas la tienne !

Alice_coeur

Les p'tits coeurs qui se forment au dessus de toutes les têtes.
Les envies qui ne restent plus entre deux pages d'un bouquin.
Et toujours ce cri :

Même pas vrai !
comme si les sentiments étaient une honte...

1996...1996...1996...1996
T'es jamais revenu. J't'ai attendu longtemps. Près de la cheminée. Dans le jardin. Près de tous ces livres qui te faisaient tant rire. 10 ans. Ca fait plus de 10 ans maintenant.
Je viens tout juste de comprendre que tu ne reviendrai pas. JAMAIS. Ce jour était la dernière page d'un tout petit livre. Petite histoire. Sale histoire.
Ce n'est que maintenant que je pleure.
10 ans. 11 ans.
Regarde comme j'ai changé ! Maintenant je cours sans tomber. Je pleure plus quand le sang coule sur mes bras... Ah non tu ne peux pas me voir...c'est vrai...

Sinon je vais bien.
Je t'aime tu m'aimes il m'aime nous l'aimons vous m'aimez ils nous aiment !

22 mars 2007

Une histoire un peu sans fin...

DSC00004Tous les jours...Tous les jours...Tous les jours...Tous les jours...Tous les jours...Tous les jours...

     Tous les jours !!!

     Depuis qu'Alice sait ce qu'il se trouve dans les eaux de ce lac caché dans un coin du Pays des Merveilles, je me demande si il y a eu un jour où l'envie ne la titilla pas d'y aller. Vous savez, vous, ce qu'est l'envie. Et tout le désepoir que ça comporte. Ce désespoir à la vue d'un nuage gris qui ne pourra pas vous permettre de sortir et de se retrouver face à ces eaux. Visage sombre quand les eaux ne bougent pas. Il n'est pas toujours là.

     Il était un jour. Matin, midi, soir, je sais plus. Alice a rencontré cet être qu'elle a tout de suite mis sous le signe de l'enchantement. Les eaux tremblantes au son de ces voix et rires qui s'envolent partout dans l'air de ce Pays. Les mains mouillées. Bien trop curieuse pour laisser partir cet être sans l'avoir vu au moins une fois. On s'imagine. Ca amuse. Mais je veux savoir qui tu es. Je veux savoir pourquoi on s'entend si bien. Mais il y a des questions sans réponse. Et des réponses sans question.

     Je suis égoïste et ne pense qu'à moi. JE VEUX SAVOIR !!!

     Un jour, Alice est revenue près du lac avec un bocal. Il était tranquille le petit poisson. Il vivait bien sans elle. Il était heureux dans sa vie aquatique. Je suis égoïste je m'en veux. J'ai agis avec la bizarrerie de l'... (ce mot me fait mal, je n'arrive pas à le dire). J'ai plongé ma main. Je t'ai souris. En quelques mouvements, te voilà dans un bocal. Te voilà entre mes mains.Te voilà loin de ton lac et près de mon délire.

     Ca fait bien des mois qu'on s'aventure un peu n'importe où, lui et moi. Il découvre petit à petit le Pays des Merveilles mais il est encore bien loin de tout connaître. Soleil, pluie, neige, on se moque de tout, tant qu'on est là à se parler de tout et surtout n'importe quoi. Il dit que je zozotte. Il dit que je tremble. Et je lui dis qu'il est méchant. Des surprises. Des découvertes. Des chutes ? ... Jamais celles qui font saigner les genoux. Le bocal est en haut de l'armoire. Alice le regarde avant de s'endormir. Le chat serré entre ses bras, elle espère qu'il n'avalera pas cet être durant son sommeil. 

     On aurait pu savoir que tout peut arriver ici...

     Et il y a eu cet autre jour. Après quelques rires, quelques bonnes ententes, ton visage est devenu adulte. Le petit poisson a expliqué sa situation. Le lac lui manque. Alice quelle odieuse personne !  Lâche tes envies. Laisse se finir les rêves. Donne une fin à ce que tu aimes le plus. 

       Un soir, Alice s'est relevée du lit. Je me souviens que le sol était froid. Elle a pris le bocal et a avancé jusqu'au lac. Les yeux fixés vers nul part. Elle voyait déjà qu'il fallait avancer vers ce nul part. Lui ? ...Surtout le laisser partir. Je revois ce bocal qui bascule. J'entends ce bruit de l'eau qui glisse. Je sens ces larmes qui montent. Bonne nuit et certainement que je ne reviendrai pas. Alice repart seule. Le bocal vide.

     Regarde comme le ciel est joli.
     Regarde comme les étoiles se moquent de nous.
     Tu entends le rire des arbres ?
     Comme on est bête !

     Je ne me rappelle plus comment ça s'est passé après. Mais tous les jours on continue à se voir. Toi  nageant dans les eaux de ton lac et moi assise sur le bord. Tous les jours je me dis qu'il était trop tard pour s'évaporer. Tous les jours on joue à ce jeu dont on ne voit pas la fin. Ni gagnant, ni perdant. Seulement deux pions et un dé. Et toujours entendre la timidité de tes gestes et l'extravagance de tes rêves.

Je nous à laisse à ce désir...       

14 mars 2007

Les jours rallongent me réveillant chaque matin

Corps_1Les jours rallongent me réveillant chaque matin de plus en plus tôt.
J'arrive plus à dormir, mes rêves sont trop rapides.
Les nuages se sont barrés vers je ne sais quel univers me laissant seule les deux pieds sur terre.
La chaleur arrive mais ne semble pas réchauffer nos sentiments.
L'hiver s'en va, les valises sont faites et j'l'ai même pas vu partir.
On commence à oublier Jack et ce fichu Noël.
Tous ces dessins sur ton corps.
Toi même j'ai oublié.
On commence à retrouver nos couleurs.
La couleur de la peau perdue sous tous ces pulls.
J'avais oublié mon corps à force de le cacher sous mon lit.

...Et j'ai découvert Jamait.
Ce p'tit homme à la casquette, chantant sur des airs d'accordéon.
Celui qui crie qu'il ne faut pas vouloir arrêter le temps.
Celui qui boit, qui boit...
Et qui se couche quand je me réveille.
Sa poésie mélancolique me donne envie de sourire à ce bonheur fragile.

"Qu'est-c'que tu fous sans moi ?
Qu'est-c'que tu fous là-bas ?"

http://www.jamait.fr

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10 mars 2007

Après avoir traversé les fleuves Après avoir

       Après avoir traversé les fleuves
                                      Après avoir escaladé les montagnes
                                                                        Après avoir mangé des étoiles en chocolat

(...et toujours cet sale art d'éxagérer)

BREF !

Nous y voilà.
Où ça ?
Entre deux cases.

Tordue_color_e

On a lancé les dés.
Un soir j't'ai dit : "vas-y faut trop qu'on joue !" et toi p'tit mec tu m'as suivie dans mon
 délire
quelque peu
APOCALYPTICODRAMATIC.

J'suis dramatique. Comique. Et tu ne bats pas tous mes tics !

C'est pire que le jeu de l'oie et beaucoup plus amusant que les p'tits chevaux.
Tu tombes dans un puit ?
Damned !
Glorifier la chose et mystifier le truc.
J't'emmène dans les eaux troubles de mon labyrinthe.
Suis-moi !
On court. On tourne à droite. Puis à gauche.
Les pierres nous bousillent les pieds.
On a du sang sur les doigts.
Mais toujours le sourire sous les yeux.

(...Tu cours plus.
Tu sembles ne plus respirer.
Me lâche pas là maintenant !...)

Toujours cette sacrée manie de casser l'ambiance avec nos phrases bien trop sérieuses pour notre âge. Tu m'aimes pas ? Mais qu'est-ce que j'en ai à faire ! Moi non plus j'm'aime pas et alors ?!
Ces doigts qui ne se détachent pas des miens.
Malgrè tout, tu veux pas me laisser partir.
On envisage pas grand chose ensemble, mais cette fois ça avait un sale goût.
J'en ai encore la nausée.
Passer à la guillotine !
HAHAHA !
Non merci, une prochaine fois peut-être.

(...Tu marches à mes côtés.
Tu rigoles toujours en fait.
Ne gâchons pas ça ! ...)

On a failli faire un grand n'importe quoi.
On a failli tout foutre dans le feu du salon.
On a failli lire déjà là fin d'une triste histoire.
On a failli...Mais on l'a pas fait !

On est toujours entre deux cases.
Avancer ou reculer ?
Même plus envie de me prendre la tête.
Même plus envie de lancer les dés.
Même plus envie de bouger les pions.
On est pas bien sur cette fichue ligne ?
J'te prêterais mon pull si t'as froid.

Je me rends compte qu'il est trop tard pour reculer...
Tadam !

Ce vide derrière moi me fait peur
Et tes yeux perdus dans cet ailleurs...

3 mars 2007

Sacré bordel sur les planches

Ces derniers jours, quelque chose de bizarre m'est arrivé. Si je réflechis, si j'ouvre tous les tiroirs de ma mémoire, même ceux fermés à double tour, j'ai l'impression de l'avoir déjà rencontré. Du moins il me semble. C'est plutôt un son, ni agréable à écouter, ni briseur de glaces, sorti tout droit de mes entrailles.
...
Cet abruti m'a fait rire. J'ai ri à tous ses mots vide de sens, tous ses gestes qui lui donnaient un drôle d'air. Pas ce genre de rire que tout le monde me connait, mais le rire...Comment dire...Je ne sais pas.
Je nous revois quand je portais des robes roses ou bleues et des chaussures de filles. C'est toi qui racontais les histoires, c'était toi le capitaine. Moi, gentille princesse, je me changeais volontier en vil mousse. Notre bateau s'appelait Ariel. On avait gravé ces lettres sur le bois de la vieille table du jardin. Oui, un nom débile. Mais c'était notre bateau, notre mer, notre univers.
Te souviens-tu du vieil homme ? Le magicien aux cheveux gris? Sans doute oui.
Il nous faisait rire tant il nous faisait peur. On attendait que ses yeux se ferment pour aller faire toutes les bêtises possibles. Nos plans, réalisés dans nos lits lorsqu'il fallait dormir, ne fonctionnaient que rarement.

DSC00029

Malgrè ce sombre désir que rien ne s'arrête, le vent a tout emporté.
Ce fichu vent a détruit les décors, volait nos répliques et emportait avec lui quelques personnages.
Le magicien n'est plus sur les planches. Dans les coulisses non plus. J'espère qu'il se trouve dans le public. Mais je n'arrive pas à le voir. Je n'y arrive plus.
Le temps s'écoule sur scène. Les costumes ont dû être rajustés. Agrandir les manches et les bas de pantalons. Ajouter des boutons, coudre des bouts de tissus ici et là.
On a changé.
Les personnages ont évolué.
Toi. Aucun nuage n'a réussi à couper nos liens. Mes conneries tu les as assumées plus que moi. Je sais que j'ai noirci une partie de ta vie. Mais les liens étaient toujours là. C'est ton bonheur qui va nous ronger.
Toi. Tu ne souris qu'en sa présence. Quand elle monte sur scène, tu dois avoir les yeux qui brillent. Quand elle pleure, tu dois pleurer. Elle et Toi.
Pour ma part, il faut se dire que c'est du passé. Tourner la page. Mais elle est trop lourde. Je n'y arrive pas.
Je n'ai pas eu le temps de m'habituer à ces nouveaux décors. Ils sont si différents. Et ces personnages ! Mais je fais avec. Je joue avec.
...
Mon rôle dans l'histoire ?
La fille.
Mais pas la fille qui attend l'amour et qui pleure quand une flèche lui transperce la peau.
Pas celle qui charme les hommes par son costume.
Non, la fille qui rigole tout le temps et qui se fout de la vie. Mon personnage ne pleure jamais. En fait, il n'y a pas de personnages qui pourraient me consoler. Ca, c'est plutôt mon rôle. Redonner le sourire. Distribuer des rêves à qui le désire. J'en ai presque trop.
Je me moque des longues lettres passionnées de celui qui aime. Je me moque de tous ces mots tendres qui ne veulent rien dire pour moi. Et toi tu t'énerves. Tu dis que je ne peux pas comprendre. Que j'ai un coeur de pierre.
...
Ne pas aimer...Ne pas aimer...Surtout oublier de tomber amoureuse...
Mais mon imagination. Je me suis longtemps battue contre elle.
Pour les scènes suivantes, j'ai rangé les armes. Je capitule. Entre elle et moi, c'est elle la reine.
Pourquoi continuer à lutter contre nos envies ? Nos rêves ? Je ne fais de mal à personne.
Cependant, j'ai gardé l'armure.
Sans armure, je ne me contrôlerais plus. Mon imagination serait maîtresse de mes mouvements. Mon personnage ne doit pas laisser transparaître une lueur d'amour. Mon armure le cache bien.
L'ennuie est que je tremble terriblement sur scène face à ce grand personnage. Je ne sais pas si le public le ressent. Mais je tremble et arrive même à devenir rouge. Si seulement j'avais suivi mon rôle à la lettre, je pourrais regarder ce personnage dans les yeux. Tanpis.
...

Par cet étrange personnage qui est le miens, on ne me croit jamais. On ne croit jamais mes répliques. J'entends d'ici que mes mots vous font rire. Il est vrai qu'il ne faut pas tout croire. Mais ceux qui étudierons plus profondément ce personnage, saurons reconnaître le vrai du mensonge. Oui je sais mentir, mais que dans des cas extrêmes. Lorsque je me retrouve prise dans un piège.
       

14 février 2007

Folle...Ah bon ?

On ne se lasse pas de faire des ailes en papier. Sors la colle et les ciseaux. Et si on faisait une échelle ? Comme ça toi et moi on ira sur la Lune. Passe moi le feutre bleu. On ne se lasse pas d'y croire.

Mais non j'suis pas folle !

Un jour je te montrerai mon Pays des Merveilles. Tu me crois pas ?
J'en ai marre on ne me croit jamais !!!
Et si je te disais que j'ai envie de te sauter dessus, là tu me croirais ?
Ah voilà les tristes réalités qui font plaisir. Mais je ne suis pas là pour te faire plaisir.
Tu entendras mon rire agaçant et mes mots vides de sens.
Je me moquerai de toi et tu riposteras. Désolée, je ne peux pas faire mieux.

Fou_et_folle

Seule dans ma chambre, entre mes bouquins et mes fringues,
entre Noir Dés' et Manu Chao, Da Silva et Indo, je fais rien.
Quelle chute rigolotte hihihi...
Bah non je fais rien. Je gribouille sur des feuilles des textes trop souvent ratés.
Je fais de la prose en vers ou alors des vers en prose.
Je pense à ce que je pourrais penser.
Je m'imagine sans imagination. Si j'étais qu'une poussière...
Je me déguise, me maquille et improvise des scènes.
Tu veux jouer un rôle ? ...Euh bah ça te dit d'être Pierrot ?
Parce-qu'il ne veut jamais jouer avec moi.
Ou alors l'type qui a volé mes pensées ? T'es un voleur !!!
On joue à être les héros, d'accord ?
Mais non, pas d'épées, pas de sang et pas de guerre ! 'tain t'es bien un mec...
Mais à la fin je gagnerai. Tais toi, c'est moi qui invente l'histoire !

Mais non j'suis pas folle !

...J'entends les escaliers qui craquent. Qui va là ?
Le visage crispé, les mains tremblantes, je sais plus quoi dire.
Tous ces yeux rivés vers moi. J'ai fais quoi ?
Il semblerait que je parle toute seule depuis tout à l'heure.
Bah non regarde le jeune homme là, il joue avec moi.
On joue à quoi ?
On est les héros d'une histoire dont la suite est toujours cachée.
A chaque fin de scène on ne sait pas ce que vont devenir les héros.
Est-ce qu'il va y avoir le bisou à la fin de l'histoire ?
J'y pense...J'y pense...
Mais je ne suis même pas sûre qu'il y ait une fin.
Je ne trouve pas de chute.
L'arc-en-ciel, les pirates, les magiciens, les poissons qui parlent...
Il faut remettre tout ça dans l'ordre !

Aller, viens c'est parti.
La scène commence.
Le public ???
Personne. On est le public de nous même.

12 février 2007

Joie sombre - Triste prose

             Sur la place. Le vent est glacial et me claque le visage. Des gouttes tombent de mes cheveux pour aller s'écraser sur le sol. Je ne peux pas m'asseoir, tous les bancs sont pris. Alors je reste debout. J'ai froid. Mon écharpe reste bien trop fine pour me tenir chaud et mes vêtements troués ne feront pas mieux. Je ne sais même plus si j'ai encore des mains. Je les regarde d'un air triste. Alors des gouttes de Sombre_color__1sang tombent sur le sol et se mélangent ainsi aux gouttes d'eau. La couleur n'est pas si moche.

Je dors presque debout. Et mes histoires à dormir debout alors ?! Tu t'en fous. Tu as bien raison. Je délire. C'est le froid je suis désolée. Je rêve d'un bain chaud. De la buée qui se met sur la glace. Je ne me vois pas et m'admire. Du bout des doigts je me dessine, reconstruits les contours du visage, me maquille à me rendre presque belle. Un bain chaud. Ne plus penser et me laisser fondre dans cette eau brûlante.
Ô joli songe.

June n'est même pas là. J'ai tant besoin de parler...

A force d'écouter les autres, on oublie qu'on est quelqu'un. On devient le sourire des autres tout en restant le fantôme de soi. J'erre à travers vos histoires. J'oublie mes angoisses et mes rêves. On croit que la réalité des autres est la notre. On joue son rôle dans les histoires fantastiques. Je me suis perdue dans nos délires sans trop savoir quel en était le but. Oui j'ai peur des fois, de quoi? Je sais plus. Oui j'ai des sentiments, pour qui ? J'en oublie le nom. Je ne pleurerai pas. Même quand ce feu me consummera... Pourquoi on se parle depuis tout à l'heure ? Non en fait je t'écoute. Si je t'enlace. Si je t'embrasse. Si je tombe amoureuse de toi. Pourquoi faire ?

Mes rêves ne ressemblent à rien. Pierrot, garde-moi la place sur la Lune. Je reviens.

10 février 2007

Moi.Je. Maintenant

Mon_bordel

Manque de romantisme total. "On dit pas romantisme mais romanesque !!!" , crie une sale voix dans mes souvenirs.

N'empêche que c'est le bordel par ici !

C'est le coeur serré que je vous ai vus fermer la porte. Porte de notre enfance, de nos sourires et nos jeux fabuleux. Pour une dernière soirée, j'ai joué. Je sais que je ne te reverrai pas. Quand tu reviendras tu seras grand. Et moi presqu'adulte. Peut-être serai-je sérieuse.
Non je n'ai pas pleuré.

On joue au chat et à la souris ?
Je compte et je te cherche
Mais c'est pas ça le jeu ! ça c'est cache-cache !
Tu peux pas t'en foutre 5 minutes et jouer avec moi ?
Pourquoi c'est toi qui commences ?
Tes limites ne me font pas peur. Les miennes si.
Et...?
Ne me cherche pas trop, je peux avoir des réactions extraordinaires.
Je te trouverai. Tu auras peur de moi. Argh !

Et sur un coup de tête je te saute au cou et avale tes lèvres
Ne t'avais-je pas prévenu ?

R_verie_Indo_bis

Avec June, on a déambulé dans les rues de notre univers.
On a parlé fort et fait pipi sur les passants.
Elle a peint ses ongles en noirs et ses yeux aussi.
On a écris quelques pages de nos vies.
Et on s'est dit des mots mortels.

Entre mes doigts, glissent des mots
Alice...je t'aime comme j'aime ce son au creux duquel rajeunit l'amour

Que les moeurs se calment, ce n'est pas un amoureux qui se cache derrière ces mots. Seules les filles peuvent écrire des mots d'amour et écrire en rouge. Moi je ne sais pas. Merde ! Je suis quoi ??!
Mais mon fiancé sera bel et bien un mec. Il sera pas sur un cheval blanc, il n'aura pas d'épée et ne me jetera pas des fleurs. Ce sera un poète. Il me fera des poèmes et je rigolerai à chacun de ses mots. Ses vers seront mauvais. Hyper mauvais mais tanpis. Je l'apprécierai car ces vers seront faux et je le saurai. Ce sera bien, même très bien. Promis !

Manque de romantisme. Pourquoi ?
Seulement parce-que je suis écoeurée
Ecoeurée de vos sales mots, de vos caresses futiles,
de vos regards brûlant plus d'envie que d'amour...
Je te hais, toi, le passé

Quel temps fait-il dehors ?
Je sais pas

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